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Guillaume Mansire -  09/05/2022

Basket Never Dies, pour l’amour des coups


La team Basket Never Dies est l’une des plus anciennes dans le paysage du 3x3 français. De l’intention de jouer avec dureté à l’envie d’aller le plus loin possible à chaque tournoi, Henri Kahudi l’un des joueurs majeurs, nous parle de l’équipe.

En ayant vu le jour en 2014, Basket Never Dies est à la fois très jeune mais presque pionnier parmi les clubs de la discipline. En 2019, ce fut d’ailleurs le premier à obtenir une affiliation 3x3 dans la région des Hauts-de-France. Depuis, l’évolution est constante et de nombreux joueurs amateurs ont rejoint la structure pour pratiquer un basket-ball différent du 5x5 traditionnel. Henri Kahudi, passé par le centre de formation du Mans et les Équipes de France jeunes à la fin des années 2000, y joue depuis plusieurs années à Saint-Paul dans l’Oise, non loin de Beauvais. "On s’entraîne une fois par semaine, le mardi. C’est ouvert à tous peu importe l’âge et le sexe. Il y a un bon état d’esprit entre potes, j’ai même retrouvé des mecs avec qui je jouais quand j’étais petit", raconte le meneur.

Si lui et sa bande prennent régulièrement part à des tournois locaux (tels que le Championnat Oise 3X3), la Superleague 3x3 représente une belle opportunité pour s’amuser et se confronter à d’autres styles de jeu. "Pour les Opens Plus 5000 que l’on va disputer au Havre, à Dunkerque et Beauvais, l’objectif sera d’abord de prendre du plaisir et de se mesurer à d’autres équipes moins régionales. Mais si on peut faire une performance, on est évidemment preneur. On est toujours vaillant et là pour mettre des coups", rigole-t-il.

Afin de constituer le groupe de cinq (David Beaudart, Anis Georget, Mohamed Marong, Reda Youras et Henri Kahudi) qui tournera entre les divers tournois estivaux, la sélection a été faite selon trois critères. "David a fait des équipes à peu près équilibrées, en fonction de l’âge, des disponibilités et des affinités. Ça fait déjà des années que l’on évolue tous ensemble et on aurait peut-être eu un peu moins d’automatismes avec d’autres joueurs." Une alchimie qui devra être le liant d’un jeu basé sur la sobriété et la hargne. "On essaye de jouer dur et de bien défendre, mais en attaque on est plus fins sans trop faire de chichis. On fait quasiment tous la même taille et on peut switcher sur tout. Même si on est lourds, on reste plutôt mobiles par rapport à d’autres équipes, ce qui fait notre force." Et quand on interroge l’intéressé sur l’éventuel attrait de son frère Charles, joueur professionnel à l’ASVEL, pour la discipline, la réponse est claire. "À court-terme, il a beaucoup plus à perdre que nous, notamment à cause de potentielles blessures. Il est à Lyon, il arrive en fin de contrat et je ne sais pas ce qu’il fera la saison prochaine. Mais c’est un style de basket-ball qui lui correspondrait bien. D’ailleurs, c’est tout à fait ce qui m’a attiré dans la pratique du 3x3 : la dureté des contacts et le fait qu’il y ait beaucoup moins de fautes sifflées que dans le 5x5." Rendez-vous cet été pour voir ce jeu musclé en action.